Le procès en cours entre Ripple et la Securities and Exchange Commission (SEC) est incontestablement l’un des plus suivis de la cryptosphère compte tenu des enjeux. En effet, une défaite de la fintech crypto marquera un précédent dans l’attribution du statut de valeurs mobilières aux cryptomonnaies présentes sur le marché.

Ce risque qui plane au-dessus de la tête de l’industrie crypto comme une épée de Damoclès a d’ailleurs contribué à la chute du XRP (XRP) , l’altcoin promu par Ripple. Toutefois, certains partisans de l’actif crypto préfèrent voir cette situation comme une opportunité d’investissement à long terme.

Ripple ne peut pas être poursuivi à nouveau

Le 22 décembre 2020, la SEC a intenté un procès contre Ripple et ses dirigeants pour avoir levé plus de 1,3 milliard de dollars en vendant du XRP, sans l’avoir préalablement enregistré comme titre. Le conflit juridique qui a connu d’énormes rebondissements a été suivi de près, et commenté, par l’avocat pro-crypto Jeremy Hogan.

Associé du cabinet d'avocats américain Hogan & Hogan, l’intéressé a fait savoir sur Twitter le 30 décembre que ce procès l’encourageait justement à détenir davantage du XRP. Il a justifié sa position en expliquant que la fintech crypto derrière l’altcoin n’a plus aucune raison de craindre un autre procès contre un régulateur américain.

Je possède du XRP parce que je sais que Ripple ne peut plus être poursuivi en justice.  Je possède ALGORAND parce que la Fondation Algorand ne sera pas du tout poursuivie : pic.twitter.com/b3x7ENCU9t - Jeremy Hogan (@attorneyjeremy1) 30 décembre 2022

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L’avocat a poursuivi son argumentaire en affirmant que même la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) ne pourrait pas poursuivre la fintech pour fraude, la SEC ayant déjà du mal à faire. Les dernières nouvelles du procès en cours étant plutôt favorables à Ripple, Jeremy Hogan privilégie donc la piste d’une victoire de la société qui permettra au prix du XRP de retrouver les sommets.

En commentaire à son tweet, un intervenant a demandé à l’avocat de citer les autres cryptomonnaies du Top 20 qui seraient d’après lui à l’abri d’une poursuite de la SEC. À cette question, Jeremy Hogan a répondu : « Avant FTX, je vous aurais donné des noms. Mais à présent, vous ne pouvez vraiment mentionner que le bitcoin. Et... c'est tout. ».