Ce 10 mai 2022, deux événements majeurs auront marqué la vie de Studio PyratzLabs, la startup française qui se donne pour mission d’accompagner les entreprises du Web 3 : elle procède à l’ouverture officielle de ses bureaux pour accueillir les entrepreneurs du Web3 venant de toute l’Europe, mais aussi Studio PyratzLabs fait entrer dans son capital des investisseurs de renommée, à hauteur de 3 millions d’euros. Cette levée de fonds prouve bien que cette jeune entreprise a su réunir autour de ses ambitions des investisseurs qui ont placé leur foi en son succès.
Des bureaux à Levallois-Perret
On peut résumer les choix de Studio PyratzLabs en une phrase : faire de la place pour tous les entrepreneurs Web3. Et pour s’assurer qu’elle offre assez de place pour les accueillir de tous les horizons européens, la startup a pris quartier sur un espace de 1 000 m². Les porteurs de tout projet lié au Web 3 pourront s’y rendre pour bénéficier de programmes d’accompagnement adaptés, et recevoir les conseils d’experts passionnés d’entrepreneuriat et de technologie.
En ouvrant ainsi ce centre d’incubation, PyratzLabs espère y accueillir des acteurs du GameFi et de la DeFi afin de les aider à construire et développer leurs projets. Leur modèle est simple : sélectionner les entrepreneurs les plus motivés, être les premiers à croire en eux, pour les accompagner à forger leur vision et développer leur produit jusqu’à un lancement réussi.
Pour Bilal El Alamy, président et co-fondateur de PyratzLabs, la mission de PyratzLabs est d’être un hub, un incubateur pour porter les entreprises du Web 3 et les accompagner :
« Le Web3 permet de nouvelles méthodes de consommations qui sont en cours d’éveil, spécialement à Paris qui pourrait devenir la capitale européenne. Malheureusement, il manquait encore la plateforme qui permettra à toute une génération de s’emparer des valeurs et des technologies offertes pour avoir le plus d’impact positif, sur le plus de monde possible. La mission de PyratzLabs est donc simple : servir de facilitateur. »
PyratzLabs a été fondé en 2021 par quatre grands passionnés d’entrepreneuriat et d’innovation et aux profils très complémentaires : Bilal El Alamy, qui est chargé au sein de l’équipe de la vision produit et stratégie, Maxime Sarthet, garant de la stratégie financière et sociale, Thomas Binetruy, jeune PhD spécialisé en informatique et Jacques Lalo, designer spécialisé dans les projets créatifs à dimension tech.
Leur rencontre se joue sous le signe de la technologie blockchain, qui sera le fil rouge de leurs projets communs. Très rapidement, les fondateurs de PyratzLabs font le constat de freins au développement de startups du Web3 en France. Certes de belles réussites comme Ledger ou encore Sorare existent et les fonds d’investissement scrutent davantage l’écosystème Web3, mais cela ne suffit pas. Pour eux, l’hexagone manque clairement de structures d’accompagnement des entrepreneurs Web3, de lieux physiques pour se rencontrer dans la vie réelle, dans un écosystème encore balbutiant et parfois trop virtuel.
Un incubateur qui se remplit déjà
PyratzLabs compte déjà à son actif de belles success-stories qui ont fait appel à son expertise technique. C’est notamment le cas pour le développement de la plateforme DOGAMI, qui a levé 6 millions d’euros en seed, ou encore Smartlink qui en a levé 3 millions.
Six nouvelles startups ont rejoint récemment PyratzLabs. Toutes partagent la même ambition de développer des modèles innovateurs pour l’écosystème de la blockchain et du Web3, et elles collaborent déjà entre elles pour créer des synergies économiques vertueuses. Évidemment, PyratzLabs n’entend s’arrêter là. La startup souhaite faire émerger d’autres pépites très rapidement, et faire bénéficier aux nouveaux porteurs de projets d’une stratégie directement inspirée de ces méthodologies acquises au cours des précédents succès.
Par ailleurs, PyratzLabs investit également dans plusieurs initiatives proposant au grand public la découverte du monde des NFT. On peut citer NFT Factory à Paris ou Lezar House à Barcelone, laboratoire créatif et technologique à destination des artistes qui veulent se lancer dans les NFT.
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Une startup portée par ses investisseurs
Pour répondre à ses ambitions, PyratzLabs a fait entrer dans son capital un groupe d’investisseurs internationaux, à l’image de leurs ambitions. Des investisseurs de la tech & du Web3 comme le clan The Sandbox et Animoca Brands, des family offices et des corporates se sont ainsi proposés d’apporter leurs valeurs respectives. Parmi eux figurent des noms comme Jonathan Cherki (Content Square), Anice Chlagou (Letus Private Office) ou encore Julien Pageaud (Sparkle Ventures).
Studio PyratzLabs bénéficie du soutien de ses investisseurs qui croient en elle et en son potentiel de développement. Pour Julien Pageaud, représentant de Sparkle Ventures qui est l’un des investisseurs du Studio PyratzLabs :
« En adoptant ce modèle de création, PyratzLabs est idéalement positionné pour devenir le Y-Combinator du Web3. Nous comptons sur le studio pour soutenir activement la création de startups Web3 en Europe en s’appuyant sur son expertise et ses récents succès. »
On retrouve ce même enthousiasme chez les autres investisseurs. Anice Chlagou, Fondateur et Directeur Général de Letus Private Office explique ainsi sa décision d’entrer dans le capital de PyratzLabs :
« C’est un excellent moyen de nous exposer à un portefeuille diversifié avec de nouveaux scénarii de liquidité offerts grâce aux tokens acquis au fur et à mesure. »