Craig Wright est le fondateur du bitcoin, le mystérieux Satoshi Nakamoto ! Enfin, c’est ce qu’il se tue de prétendre en justice, de procès en procès, mais en vain jusqu’ici. Récemment, Craig Wright a poursuivi en justice Peter McCormack, un podcasteur qui avait critiqué le fait qu’il soit prétendument le fondateur du bitcoin. Ce procès en diffamation a été finalement remporté par ce dernier devant la justice du Royaume-Uni.
Débâcle du prétendu fondateur du bitcoin au Royaume-Uni
Une nouvelle fois, la Cour suprême du Royaume-Uni a porté un coup aux poursuites judiciaires engagées par Craig Wright. Elle a rejeté son appel d’une décision antérieure dans l’affaire de diffamation qui l'oppose au podcasteur Peter McCormack.
Craig Wright, connu pour avoir prétendu être Satoshi Nakamoto, le mystérieux fondateur du bitcoin, avait demandé des dommages et intérêts. Ceci, au motif que Peter McCormack l’avait diffamé en jetant le discrédit sur ses affirmations.
Le refus du tribunal d’entendre l’appel de Craig Wright marque une victoire pour le podcasteur. Pour rappel, ce dernier n’avait été condamné qu’à des dommages-intérêts symboliques d’une livre sterling dans la décision initiale.
Le jugement de la Cour suprême britannique marque surtout l’épilogue de cette bataille judiciaire entre les deux parties. Un bras de fer de longue haleine qui aura duré cinq ans. De quoi satisfaire, Rupert Cowper-Coles, la défense de McCormack. Celui-ci ayant lui aussi exprimé son soulagement après ce nouveau développement.
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Craig Wright va-t-il s’en tirer la queue entre les jambes ?
Entre-temps, dans le cadre d’une manœuvre juridique distincte, Craig Wright a fait une offre de règlement à la Crypto Open Patent Alliance (COPA) et à d’autres parties concernées. Cette offre, détaillée dans un article de blog, vise à résoudre les multiples litiges juridiques qu’il a initiés.
Le règlement proposé comprend notamment l’abandon des droits de base de données et des droits d’auteur relatifs aux bases de données de Bitcoin, Bitcoin Cash et Bitcoin SV. Ce, en accordant une « licence irrévocable à perpétuité » aux parties adverses.
Bien qu’elle puisse s’apparenter à une grosse blague, l’offre de règlement du prétendu fondateur de Bitcoin ajoute une nouvelle couche à l'affaire. En particulier, aux controverses qui entourent ses affirmations au sein de la communauté crypto qui ne croit pas un seul instant à ce qu’il défend.
Et c’est idem du côté de la justice. Pour rappel, Craig Wright a jusqu’ici été dans l’incapacité totale de fournir des preuves convaincantes de ce qu’il est effectivement le fondateur de la reine des cryptos. Une situation lui a valu des revers juridiques en plus du scepticisme de l’industrie.