Coinbase étant apparemment à la veille d'une bataille judiciaire avec la Securities and Exchange Commission (SEC), l'entreprise a souligné que l'approche belliqueuse du gouvernement américain en matière de réglementation des cryptomonnaies a « laissé un vide que d'autres pays sont désireux de combler ».
Le 22 mars, la SEC a envoyé à Coinbase un avis Wells indiquant que le personnel de la SEC avait recommandé à l'agence de prendre des mesures répressives en raison de " potentielles violations des lois sur les valeurs mobilières " concernant certaines cotations d'actifs, les services de staking de la société et Coinbase Wallet.
Dans un article de blog du 23 mars intitulé L'Europe gagne. Les États-Unis rattraperont-ils leur retard ? Daniel Seifert, vice-président et directeur général régional de Coinbase en Europe, a souligné que « l'approche réglementaire des États-Unis à l'égard des cryptomonnaies a été marquée par la réglementation par l'application », malgré les appels de l'ensemble de l'industrie en faveur d'une « réglementation complète des cryptomonnaies ».
« Cette approche a créé un environnement d'incertitude et d'instabilité dans l'industrie de la crypto. », a-t-il écrit.
Coinbase’s top lawyer @iampaulgrewal says the SEC wants court fights instead of conversation.
— Laura Shin (@laurashin) March 24, 2023
In dozens of meetings with the SEC over the last 9 months, Grewal says the exchange was “given essentially no response” to key questions.
Listen:https://t.co/027slXaMhb pic.twitter.com/L0ikJwleyA
L'avocat principal de Coinbase, @iampaulgrewal, dit que la SEC veut des combats judiciaires au lieu de conversations. Lors de dizaines de réunions avec la SEC au cours des 9 derniers mois, Grewal affirme que l'exchange n'a reçu « essentiellement aucune réponse » à des questions clés. Ecoutez : https://t.co/027slXaMhb pic.twitter.com/L0ikJwleyA- Laura Shin (@laurashin) 24 mars 2023
En tant que tel, Seifert a soutenu que les États-Unis sont en train de perdre leur statut de plaque tournante du secteur des cryptomonnaies, alors que la France, le Royaume-Uni et l'Union européenne construisent maintenant des écosystèmes « dynamiques » en raison de leur approche plus favorable à la réglementation des cryptomonnaies.
« Les États-Unis ont laissé un vide que d'autres pays sont impatients de combler. », a-t-il écrit, ajoutant : « Nous sommes fiers d'être une entreprise américaine. Il est difficile de rester les bras croisés et de regarder les États-Unis gâcher l'opportunité qui leur a été donnée. »
The SEC misses one of the biggest frauds in history - FTX/Alameda
— sassal.eth (@sassal0x) March 23, 2023
Gary Gensler cozies up to the head of that fraud - SBF
And then the SEC goes after the most legitimate company in crypto - Coinbase
Yes yes very normal and totally rational
La SEC passe à côté de l'une des plus grandes fraudes de l'histoire - FTX/Alameda. Gary Gensler s'acoquine avec le responsable de cette fraude - SBF. Et ensuite la SEC s'en prend à l'entreprise la plus légitime de la crypto - Coinbase. Oui oui très normal et totalement rationnel- sassal.eth (@sassal0x) 23 mars 2023
M. Seifert a notamment souligné l'importance de l'événement Blockchain Week organisé au Louvre à Paris ce mois-ci. Il a également souligné les efforts déployés récemment par le Royaume-Uni pour devenir un centre crypto, ainsi que la réglementation de l'Union européenne sur les marchés des actifs crypto (MiCA), qui devrait entrer en vigueur en 2024.
« Cette année, il se tient dans un espace privé du Louvre, sans doute le plus grand trésor national de France et l'un des musées les plus respectés au monde. », a-t-il déclaré, ajoutant :
« Pour moi, c'est un signal clair : La France reconnaît rapidement l'opportunité que représente les cryptomonnaies et leur offre un espace pour s'épanouir. L'UE au sens large, le Royaume-Uni, les Émirats arabes unis, Hong Kong, Singapour, l'Australie et le Japon lui emboîtent le pas. »
La législation MiCA est en cours d'élaboration depuis deux ans et vise à établir un « ensemble harmonisé de règles pour les actifs crypto et les activités et services qui leur sont liés. »
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On s'attend généralement à ce que ce soit un mouvement positif pour l'écosystème européen des cryptomonnaies, car il offrira des règles et des lignes directrices claires pour le secteur.
« Nous constatons d'ores et déjà que l'Europe compte désormais autant de développeurs crypto que les États-Unis (29 % chacun à l'échelle mondiale). Les États-Unis menaient la charge avec 40 %. », a-t-il déclaré, ajoutant que :
« Ce niveau de croissance n'est pas le fruit du hasard. Des efforts concertés doivent être déployés, comme l'élaboration d'un cadre réglementaire qui apportera clarté et stabilité aux entreprises opérant dans cet espace. »
Dans un long fil de discussion du 23 mars sur Twitter, le Crypto Council for Innovation a également souligné des points similaires à ceux de M. Seifert, notant que « la crypto est mondiale, et personne n'attend que les États-Unis atterrissent dans l'avion ».
1/ Crypto is global, and nobody is waiting around for the US to land the plane. Here, our roundup of global activity ():
— Crypto Council for Innovation (@crypto_council) March 24, 2023
1/ La crypto est mondiale et personne n'attend que les États-Unis atterrissent dans l'avion. Voici notre tour d'horizon de l'activité mondiale () :- Crypto Council for Innovation (@crypto_council) 24 mars 2023
Le fil de discussion a exploré les développements positifs à travers le monde, y compris des exemples tels que le travail de la National Australia Bank avec des stablecoins non indexés sur le dollar américain, les efforts de Hong Kong pour devenir un centre d'actifs numériques, et l'administration canadienne des valeurs mobilières qui a récemment imposé des « engagements de protection des investisseurs améliorés » sur les exchanges de cryptomonnaies nationaux.