Plongé dans un hiver crypto qui dure depuis bientôt un an, le marché des cryptomonnaies a vu sa capitalisation boursière passée en dessous des 1 000 milliards de dollars. Principales cryptomonnaies du marché, le bitcoin (BTC) et l’ether (ETH) ont d’ailleurs perdu plus de 70 % de leur valeur depuis leurs sommets historiques respectifs.

Les différentes crises ayant ébranlé le secteur, notamment l’effondrement de Terra et plus récemment celui de FTX, ont renforcé le sentiment de crainte qui règne sur le marché. Alors que les analystes recherchent désespérément des signes du début du prochain cycle haussier, Paul Krugman pense que l’industrie des cryptomonnaies ne pourra plus rebondir.

L’ère des cryptomonnaies toucherait à sa fin

Reconnu au sein de l’industrie comme un sceptique des cryptomonnaies, Paul Krugman est avant tout un éminent économiste récompensé par le prix Nobel de la discipline en 2008. Il a ainsi acquis au sein de la finance traditionnelle la légitimité pour s’exprimer sur l’avenir du secteur, notamment de la révolution introduite par les cryptomonnaies.

Il a récemment rédigé un article d’opinion, publié dans le New York Times le 1er décembre, dans lequel il s’attaque sans détour à la technologie blockchain et aux cryptomonnaies. Paul Krugman a notamment affirmé que ces dernières sont sans intérêt pour l’avenir de la finance, avant de commenter l’état actuel du marché des cryptomonnaies.

Alors que les spécialistes s’accordent à affirmer que le marché traverse actuellement un hiver crypto, le professeur d’économie estime pour sa part que la situation est beaucoup plus grave. Il a notamment affirmé que le stade de l’hiver crypto a désormais laissé place au Fimbulwinter.

Ce terme tiré de la mythologie nordique est employé pour décrire « un hiver sans fin », qui précède la fin du monde. Dans le cas présent, Paul Krugman suggère donc que le Fimbulwinter marquera la fin de l’ère des cryptomonnaies, écartant ainsi toute possibilité de reprise du marché.

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Si le sort des cryptomonnaies est déjà scellé d’après le nobéliste âgé de 69 ans, la blockchain serait quant à elle vouée à l’échec. Il a d’ailleurs justifié ces propos en citant plusieurs exemples où la technologie n’a pas été en mesure de résoudre des problèmes de la vie réelle.