Depuis le début du mois, l’actualité de MicroStrategy s’articule autour de l’achat de nouveaux bitcoins (BTC). La dernière en date fait état de l’acquisition de plus de 9 000 BTC grâce au produit d’une nouvelle vente d’obligations convertibles faite par la société. Les détails dans la suite.
MicroStrategy a déjà acquis 21 245 bitcoins en mars
La semaine écoulée, MicroStrategy a acquis 12 000 BTC après avoir levé plus de 800 millions de dollars grâce à la vente d’obligations convertibles de premier rang. Quelques jours plus tard, la société a fait savoir qu’elle comptait renouveler cette opération toujours dans le but d’acheter plus de bitcoins.
C’est désormais chose faite puisqu’elle a annoncé ce jour par l’intermédiaire de son fondateur, Michael Saylor, l’acquisition de 9 245 bitcoins supplémentaires. Celle-ci s’est notamment faite après la vente de 604 millions de dollars d’obligations convertibles de premier rang.
La société aura donc acheté ce mois 21 245 bitcoins par ce procédé alors que le cours du BTC a atteint un nouveau record historique à plus de 73 000 dollars. La dernière acquisition de MicroStrategy s’est notamment faite au prix moyen de 67 382 dollars par BTC.
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Une réserve qui représente 1,09 % de l'offre de bitcoin en circulation
Les achats de bitcoins effectués par MicroStrategy depuis le début du mois lui permettent d’afficher une réserve de 214 246 BTC. Cela représente 1,09 % de l’offre de bitcoin en circulation, laquelle s’élève à 19 658 631 BTC au moment de la rédaction de cet article.
Cette réserve a été constituée grâce à un investissement global de 7,53 milliards de dollars, soit un prix d’achat moyen de 35 160 dollars par BTC. Elle affiche un bénéfice non réalisé d’environ 6,3 milliards de dollars au cours actuel du bitcoin.
MicroStrategy a donc fait de la vente d’obligations convertibles sa stratégie pour financer sa politique d’achats continus de bitcoins. Cette décision témoigne de sa confiance inébranlable dans le potentiel à long terme du BTC, mais également dans sa propre capacité à honorer ses engagements vis-à-vis des investisseurs. Toutefois, ce choix est vivement critiqué par différents acteurs de la finance traditionnelle, notamment JPMorgan.