L’économie japonaise connaît une période difficile depuis quelques décennies. De ce fait, le Premier ministre du Japon est convaincu qu’un allègement fiscal sur les cryptomonnaies pourrait de nouveau booster l’économie du pays et l’aider à retrouver toute sa splendeur.
Plus de liberté pour les investisseurs crypto ?
Le secteur crypto continue de faire les montagnes russes. Depuis l’explosion des cours de ces actifs, de plus en plus d’investisseurs et de gouvernements cherchent à exploiter leur potentiel. Actuellement, le Japon est presque dans la même logique puisque Fumio Kishida, le Premier ministre du pays a initié un programme qui a pour but de revigorer l’économie japonaise.
Pour ce faire, le régulateur financier du territoire a proposé un allègement fiscal temporaire sur les sociétés crypto et les investisseurs de détails. Cette décision arrive alors que de nombreuses sociétés évoluant dans le secteur des cryptomonnaies se délocalisent de plus en plus vers des pays comme Singapour. Auparavant, les entreprises et les groupes pro -cryptos demandaient déjà un assouplissement des décisions fiscales dans le pays.
En effet, les impôts élevés sur les sociétés affectaient négativement la croissance des entreprises crypto et du Web3. Jusqu’ici, la fiscalité punitive imposait une taxe de 30 % sur tous les avoirs en cryptomonnaies, y compris sur les gains non réalisés.
Au vu de tous ces désagréments, le principal régulateur du Japon, le Financial Service Agency (FSA), souhaite revoir les règles fiscales en vigueur. En attendant, ses propositions doivent encore être examinées par une commission parlementaire afin d’être validées d’ici la fin d’année. Tout ceci arrive au moment où Kishida reconnaît que le Web3 pourrait aider la troisième économie mondiale.
Un nouvel espoir pour l’économie du Japon ?
Le Japon semble vouloir redorer le blason de son économie. Pour ce faire, il se pourrait qu’il ait jeté son dévolu sur les cryptomonnaies et le Web3. En effet, ce n’est pas une nouveauté puisque l’économie du Salvador et de la République centrafricaine repose sur le bitcoin (BTC).
Cependant, le troisième puissance économique ne voit pas les choses du même œil puisqu’elle a renoncé à son projet de yen numérique. Toutefois, Fumio Kishida pourrait accorder une place très importante aux actifs numériques dans la création de nouveaux services liés au Web3. Dans sa vision de nouveau capitalisme, le Premier ministre japonais s’engage à soutenir la croissance de l’activité numérique et à augmenter la richesse des ménages du pays.
Il se pourrait donc que malgré l’abandon du projet de sa MNBC, le gouvernement japonais trouve le moyen de stimuler la compétitivité du pays et de faciliter les paiements transfrontaliers.
Pour commencer, les investisseurs de détail peuvent désormais réaliser une partie de leurs gains d’investissement sans payer d’impôts pendant une période définie. Cette initiative permet d’inciter les habitants à investir leur épargne dans l’économie du pays afin de l’aider à retrouver son taux de croissance antérieur.
De plus en plus de puissances économiques abandonnent le projet d’une monnaie nationale numérique. Entre le Japon qui abandonne les tests de sa MNBC, et la Fed qui annonce le lancement de son système de paiement FedNow en 2023, il y a que l’Europe qui pense encore que l’Euro numérique est l’avenir. Toutefois, le gouvernement japonais compte bien exploiter le Web3 et les cryptos pour booster l’économie du pays.