Digital Currency Group (DCG), une importante société de capital-risque dans le secteur des cryptomonnaies, a conclu un accord de principe avec les créanciers de sa filiale de prêt de cryptomonnaies, Genesis.

Selon un document judiciaire publié le 29 août, les recouvrements estimés en dollars américains pourraient s'élever de 70% à 90% pour les créanciers non garantis, si le plan amendé est approuvé.

Le plan amendé pourrait se traduire par un recouvrement de 65 % à 90 % en nature, en fonction de la dénomination de l'actif numérique, selon le document déposé.

Aperçu de l'accord de principe entre DCG, les débiteurs et les créanciers. Source : Kroll.com 

Pour s'acquitter de ses obligations actuelles envers les débiteurs, dont 630 millions $ en prêts non garantis échéant en mai 2023 et 1,1 milliard $ en vertu d'un billet à ordre non garanti échéant en 2032, DCG conclurait également les nouvelles facilités de crédit et l'accord de remboursement partiel. Les dettes comprennent une facilité de premier rang de 328,8 millions $ avec une échéance de deux ans et une facilité de second rang de 830 millions $ avec une échéance de sept ans.

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DCG paierait également 275 millions $ en versements avant la date d'entrée en vigueur du plan dans le cadre de l'accord de remboursement partiel, indique le document.

Genesis est l'une des nombreuses sociétés de prêt de cryptomonnaies touchées par le marché baissier massif de 2022, qui a déposé son bilan en janvier 2023. La société devait plus de 3,5 milliards $ à ses 50 principaux créanciers, y compris des entreprises comme Gemini et le New Finance Income Fund de VanEck.

Comme indiqué précédemment, Genesis a suspendu les retraits à la mi-novembre 2022, invoquant les turbulences sans précédent du marché liées à la faillite de l'exchange de cryptomonnaies FTX. La société a affirmé que l'événement a déclenché un montant « anormal » de retraits qui a dépassé ses liquidités.

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