Celsius Networks, une société de prêt de cryptomonnaie qui avait gelé les retraits en juin et qui est en procédure de faillite en vertu du chapitre 11 depuis juillet, a demandé au tribunal des faillites des États-Unis pour le district sud de New York l'autorisation de vendre ses avoirs en stablecoins. Cela devrait permettre à la société de générer des liquidités pour aider à « financer les opérations des débiteurs».

Un avis a été déposé par l'équipe juridique de Celsius, du cabinet Kirkland & Ellis, jeudi. Une audience au cours de laquelle le tribunal acceptera ou refusera la requête aura lieu le 6 octobre.

Selon l'avis, la société détient actuellement un montant équivalent à 23 millions de dollars dans différents stablecoins. S'ils sont vendus, ces fonds serviront à soutenir les opérations actuelles de Celsius. Citant la section 363 du Code des faillites, le dépôt note :

«La section 363 du Code des faillites est conçue pour trouver un équilibre entre la possibilité pour une entreprise de poursuivre ses activités quotidiennes sans surveillance excessive de la part du tribunal ou des créanciers et la protection des créanciers garantis et autres contre la dissipation des actifs de la masse. »

Celsius a récemment déposé une motion, s'engageant à restituer partiellement l'argent aux clients. Toutefois, cette mesure ne s'appliquerait qu'aux comptes de garde et de retenue et aux actifs de garde d'une valeur égale ou inférieure à 7 575 dollars. Cette démarche a suscité des critiques de la part de certains leaders du secteur, car cette limitation signifie que seuls 50 millions de dollars sur 210 millions pourraient être libérés.

À lire également : Les documents judiciaires révèlent que Celsius sera à court d'argent d'ici octobre

La pression sur Celsius continue d'augmenter puisque le 31 août, un groupe ad hoc de 64 titulaires de comptes de garde a déposé une plainte pour récupérer leurs actifs. Les plaignants ont noté que Celsius n'a « honoré aucun retrait de quelque programme que ce soit», y compris les services de garde.

Selon la plainte, cela contredit « le langage clair des conditions d'utilisation des débiteurs», car elles prévoient que le titre de propriété des actifs de garde « reste toujours avec l'utilisateur.»