Créateur de la plus célèbre collection NFT du moment, Yuga Labs tient farouchement à ses droits d’auteur sur les Bored Ape. La société basée à Miami a poursuivi en justice l’artiste Ryder Ripps et Jeremy Cahen, le fondateur de la marketplace Not Larva Labs, pour avoir vendu des NFT copiant le concept des Bored Ape originaux.
Ces derniers ont riposté dans la foulée en déposant à leur tour une motion de rejet de la plainte de Yuga Labs. Toutefois, celle-ci a été rejetée par le tribunal fédéral de district de Californie centrale, qui s’est prononcé en faveur des créateurs de la célèbre collection de NFT.
Le vol de propriété intellectuelle remis en cause
La décision de justice prononcée le 16 décembre par le juge John F. Walter est considérée comme une étape décisive du côté de Yuga Labs, qui s’attèlera à présent à fournir les preuves de ses allégations. Pour rappel, la société a indiqué dans sa plainte que les accusés se sont rendus coupables d’un vol de propriété intellectuelle.
La société assure que l’artiste Ryder Ripps s'est servi des mêmes marques qu’elle utilisait pour les NFT Bored Ape afin de promouvoir sa collection, avec l'appui de Jeremy Cahen. Baptisée Ryder Ripps Bored Ape Yatch Club (RR/BAYC), celle-ci aurait été présentée au public comme des équivalents de la collection originale. Yuga Labs a affirmé dans sa plainte qu’il s’agit clairement d’un effort délibéré de nuire à cette dernière.
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De son côté, Ryder Ripps a mis en avant la liberté d’expression tout en précisant que sa collection « est une œuvre d'art conceptuelle expressive qui met en lumière des vérités sur Yuga Labs ». Il a également martelé que la présente décision de justice ne changera pas ces faits, et qu’il se battrait jusqu’au bout pour le faire valoir.
Il en aura d’ailleurs l’occasion assez tôt, puisque le juge John F. Walter a signifié dans sa décision que les défendeurs ont la possibilité de déposer une nouvelle requête. Celle-ci leur permettra notamment de contester l’accusation de Yuga labs selon laquelle ils auraient tiré des bénéfices du prétendu vol de propriété intellectuelle.