Dans un contexte tel que Digital Currency Group (DCG) se trouve submergé par des problèmes de liquidité, le fondateur de Three Arrows Capital (3AC), Su Zhu, a publié sur Twitter des allégations contre DCG et FTX. Contre toute attente, le fondateur s'est très rapidement vu remis à sa place par la communauté crypto qui se refuse de l'autoriser à blâmer les autres et ne pas assumer ses propres responsabilités.
Dans le fil, Zhu a affirmé que DCG avait joué un rôle dans l'effondrement de LUNA2 (LUNA), désormais appelé Luna Classic (LUNC). Zhu a affirmé que la société de capital-risque a conspiré avec l'exchange FTX pour attaquer LUNC et qu'elle a réalisé un bénéfice en le faisant. Le fondateur de 3AC a également déclaré qu'au lieu de procéder à une restructuration des pertes dues à la faillite de 3AC, DCG a « comme par magie comblé le trou ».
Malgré les tentatives de Zhu de diaboliser DCG et FTX, la communauté juge que celui-ci devrait plutôt se concentrer sur ses propres malversations.
So it was everyone else’s fault and you take no personal responsibility at all for your actions?
— DeFi Alex (@swaggyAlexyo) January 3, 2023
Donc c'était la faute de tout le monde et vous n'acceptez personnellement aucune responsabilité pour vos propres actions ? - DeFi Alex (@swaggyAlexyo) 3 janvier 2023
L'animateur du Daily Gwei et le défenseur d'ether, Anthony Sassano, ont également interpellé Zhu sur Twitter. Dans un langage pour le moins sarcastique, Sassano a affirmé que tout le monde était responsable de l'effondrement de 3AC, sauf Zhu et le cofondateur Kyle Davis. « Ce sont des parties totalement innocentes qui ont simplement été contraintes d'être du côté des perdants dans des stratégies de trading très rentables », a-t-il commenté.
Pendant ce temps, le processus de faillite de 3AC se trouve confronté à des difficultés, car il se peut que les fondateurs de l'exchange se trouvent en Indonésie et aux Émirats arabes unis. Or, dans ces pays, il est difficile de faire appliquer les ordonnances émises par le tribunal. Les avocats qui représentent les liquidateurs ont affirmé que les fondateurs de 3AC n'ont pas réussi à se coordonner avec les liquidateurs au cours des derniers mois, bien qu'ils aient accepté un protocole de communication.
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Le 2 décembre, l'équipe juridique des liquidateurs a également reproché aux fondateurs de 3AC d'avoir parlé aux médias et d'avoir été actifs sur les médias sociaux, alors qu'ils ne se sont jamais entretenus avec eux. L'équipe juridique a affirmé que les fondateurs n'ont eu que de brèves discussions avec les liquidateurs et qu'ils ont souvent changé de juridiction.