Le 10 mars, Reuters a rapporté que le juge de district américain Lewis Kaplan avait exprimé des inquiétudes quant aux conditions de libération sous caution proposées pour l'ancien fondateur de FTX, Sam Bankman-Fried.

Le juge estime toujours que les conditions de libération sous caution proposées pour Bankman-Fried sont trop clémentes https://t.co/qsfFqJ8Nlt pic.twitter.com/tLhMKMrRax - Reuters (@Reuters) 10 mars 2023

Comme l'a précédemment rapporté Cointelegraph le 4 mars, Kaplan, qui siège au tribunal de district des États-Unis pour le district sud de New York, a proposé d'interdire à Bankman-Fried d'utiliser des smartphones, des tablettes, des ordinateurs et toute plateforme de jeu vidéo ou tout appareil permettant le chat et la communication vocale. Selon cette proposition, les communications de Bankman-Fried devraient être limitées à « un téléphone à clapet ou tout autre appareil autre qu'un smartphone, dépourvu de capacités Internet ou dont les capacités Internet sont désactivées ».

Cependant, Reuters rapporte que lors d'une audition le 10 mars, Kaplan a exprimé son inquiétude quant à la proposition, estimant que Bankman-Fried était « inventif » et qu'il pourrait trouver des moyens de contourner les restrictions et de communiquer secrètement avec d'autres personnes par voie électronique.

Kaplan aurait déclaré : 

« Il pourrait trouver un moyen de contourner les restrictions et ne pas se faire prendre. »

Christian Everdell, l'avocat de Bankman-Fried, a assuré à la Cour qu'il travaillerait avec les procureurs sur une nouvelle proposition pour répondre aux préoccupations du juge.

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Sam Bankman-Fried se bat actuellement pour éviter la prison jusqu'à son procès pour fraude prévu le 2 octobre. Les procureurs l'accusent d'avoir volé des milliards de dollars de fonds de clients de FTX, d'avoir fait des dizaines de millions de dollars de dons politiques illégaux et d'avoir manipulé des témoins.

La caution de 250 millions $ de Bankman-Fried fait l'objet d'un examen minutieux depuis le 9 février, à la suite de révélations selon lesquelles il aurait tenté de contacter des témoins potentiels dans son affaire. En outre, il lui a été temporairement interdit d'utiliser un VPN après que les procureurs aient allégué qu'il l'avait utilisé à deux reprises, le 29 janvier et le 12 février.

Trois des anciens associés les plus proches de Bankman-Fried, dont Caroline Ellison, ancienne PDG d'Alameda, Gary Wang, ancien chef de la technologie de FTX, et Nishad Singh, ancien chef de l'ingénierie de FTX, ont plaidé coupables et apportent leur aide aux procureurs.