Moins active dans la crypto, Meta fait son retour dans l’actualité de cette dernière à la faveur d’une lettre adressée par représentante démocrate Maxine Waters aux dirigeants de la société. Celle-ci porte sur les cinq demandes de marques déposées par Meta au cours de l'année écoulée, lesquelles seraient toutes liées aux actifs numériques. Mme Waters y a notamment exprimé ses préoccupations concernant la nouvelle incursion de l’entreprise dans l'univers crypto.
Meta et les cryptos : Une relation ambivalente
En 2019, Meta a lancé un projet ambitieux de stablecoin nommé Libra, plus tard rebaptisé Diem. Cependant, le projet rencontra de fortes résistances de la part des autorités à Washington, lesquelles étaient préoccupées par la protection des données personnelles des utilisateurs. Le projet Diem a finalement été abandonné et vendu en 2022.
Un an plus tard, la société a ensuite publiquement déclaré ne pas être engagée dans des projets liés aux actifs numériques. Toutefois, Mme Waters a révélé que cette dernière a effectué cinq demandes de marques déposées auprès de l'Office américain des brevets et des marques (USPTO). Ces demandes représentent, selon la représentante démocrate, une preuve que Meta souhaite élargir son influence dans l'écosystème des actifs numériques.
En effet, celles-ci couvrent divers projets, notamment un service de réseautage social et de rencontres en ligne permettant l'échange de devises numériques. Les demandes concernent également la conception de matériel informatique et de logiciels liés à la blockchain.
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Mme Waters demande des éclaircissements sur les projets crypto de Meta
Dans sa lettre, Mme Waters souligne que les déclarations antérieures de Meta, affirmant qu'elle n'avait aucun projet sur les actifs numériques, semblent être en contradiction avec les récentes demandes de marque. Cette contradiction suggère selon elle que l'entreprise poursuit ses activités dans ce domaine malgré l'abandon de Diem.
Mme Waters a donc demandé à Meta des éclaircissements sur lesdits projets, et cherche à savoir s'ils incluent également le lancement d'une plateforme de paiement compatible avec les cryptomonnaies. Toutefois, la représentante n'a pas fixé de délai pour une réponse de la part de l'entreprise, laissant à celle-ci le temps nécessaire pour préparer sa défense.
De toute évidence, l'implication actuelle de Meta dans le paysage des cryptomonnaies reste ambiguë à la lumière des révélations faites par Mme Waters. Ces dernières soulèvent des questions non seulement sur les intentions réelles de Meta, mais aussi sur le cadre réglementaire nécessaire pour encadrer de telles initiatives technologiques. La réponse de la société dirigée par Mark Zuckerberg devrait permettre de lever les doutes qui subsistent dans l’esprit des régulateurs et de la communauté crypto.