Binance continue de faire l'objet d'une pression réglementaire accrue, le gouvernement fédéral du Nigeria ayant été invité par l'Association des opérateurs de bureaux de change du Nigeria (ABCON) à interdire les activités de Binance sur le territoire national.
L'ABCON est un organisme d'autorégulation qui regroupe tous les bureaux de change agréés par la banque centrale. Cette action vient en réponse à l'association qui aurait reconnu Binance comme un contributeur significatif à la pression sur le naira. Comme le rapporte Nairametrics, une agence de presse locale, Alhaji Aminu Gwadabe, président de l'ABCON, a donné ce conseil lors d'une interview qui s'est tenue le 8 août à Lagos.
M. Gwadabe aurait souligné que le trading sur Binance s'est de plus en plus imposé comme un point central pour le marché des investisseurs et des exportateurs ainsi que pour le marché parallèle, soulignant que la plateforme enregistre une liquidité remarquable, avec 1,2 million de transactions par seconde. Il a fait remarquer qu'il s'agit là d'un défi concurrentiel, dont la solution réside dans la fermeture de Binance, et que la seule stratégie pour y parvenir est de renforcer la liquidité.
Selon le rapport, le président de l'ABCON a signalé une transition d'une perspective positive à une perspective négative dans le paysage actuel du marché des changes nigérian. M. Gwadabe aurait souligné que la prévalence du pessimisme dans le sentiment du marché a le potentiel d'induire une diminution de la confiance des citoyens, un élément crucial qui influence les devises à l'échelle mondiale.
Le 28 juillet, la Securities and Exchange Commission (SEC) nigériane a mis en garde les investisseurs nationaux contre tout engagement avec l'exchange de cryptomonnaies Binance. Cet avis faisait référence à une circulaire antérieure qui avait été publiée pour traiter les activités d'une entité trompeuse exploitant illégalement la marque Binance. En réponse, Binance a envoyé un avis de cessation et d'abstention à Binance Nigeria.
L'agence de régulation a réaffirmé que la plateforme n'avait pas l'autorisation nécessaire pour opérer dans le pays et a souligné que ses opérations étaient en violation de la loi.
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Le Nigeria a adopté une approche vigilante à l'égard du secteur des cryptomonnaies tout en défendant simultanément sa monnaie numérique de banque centrale (CBDC). En juillet, il a mis à jour le système CBDC avec la technologie de communication en champ proche, améliorant les paiements sans contact.
Cointelegraph a contacté Binance pour obtenir des commentaires sur les appels à l'interdiction de l'ABCON, mais n'a pas encore reçu de réponse au moment de la publication de cet article.