Le cofondateur d'Ethereum, Vitalik Buterin, a déclaré qu'il ne mettait pas en staking la totalité de ses ethers (ETH) parce que les portefeuilles multisig sont « compliqués à bien des égards ».
Dans l'épisode du 29 juin du podcast Bankless, intitulé Restaking Alignment, M. Buterin a révélé la « principale raison » pour laquelle il ne mise qu'une petite partie de ses ETH, au lieu d'en mettre la totalité en staking. Il a expliqué :
« Lorsque vous mettez en staking vos ETH, les clés qui y accèdent doivent être publiques sur un sous-système en ligne. Pour des raisons de sécurité, il doit s'agir d'un Multisig. Le Multisig pour le staking est encore assez difficile à mettre en place, il présente de nombreuses complications. »
Charles Hoskinson, le cofondateur d'Ethereum et fondateur de Cardano (ADA) a pris la parole sur Twitter le 30 juin en déclarant qu'il était « à court de mots » après avoir entendu que M. Buterin ne mettait en staking qu'une petite partie de ses ethers.
M. Hoskinson a ajouté que « tout » ses cardanos son mis en staking.
I had to listen to this a few times. I'm just at a loss for words. All of our Ada is staked. Guess what that's how it's supposed to be for a properly designed Proof of Stake protocol. https://t.co/ye6va1DH06
— Charles Hoskinson (@IOHK_Charles) June 29, 2023
J'ai dû écouter cela plusieurs fois. Je ne sais plus où donner de la tête. Tout nos Ada sont mis en staking. Devinez quoi, c'est ce qui est censé se passer pour un protocole de Proof-of-Stake correctement conçu. https://t.co/ye6va1DH06 - Charles Hoskinson (@IOHK_Charles) 29 juin 2023
M. Buterin a également évoqué le protocole EigenLayer, qui permet aux validateurs et aux stakers d'Ethereum de « remettre en jeu » leurs actifs sur d'autres réseaux émergents.
Il a déclaré que le défi était de créer des « risques de centralisation » :
« Les stakers dignes de confiance seraient davantage valorisés par le système que les stakers douteux. Les stakers dignes de confiance sont beaucoup moins susceptibles d'être réduits à néant. »
Sreeram Kaanan, fondateur d'EigenLayer, a expliqué que la reprise de staking comporte des « risques complexes » et qu'il est important d'adopter une « approche contraignante dans la mise en place de celle-ci. »
« Les contraintes, c'est ce qui est vraiment bon pour l'écosystème. Et en ayant des contraintes sur la conception, quelle nouvelle innovation peut être libérée sur la base de ce concept. La valeur motrice est l'innovation sans permission. », a-t-il déclaré.
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Cela fait suite à la déclaration de Buterin dans un article de blog du 9 juin selon laquelle la blockchain Ethereum « faillit » sans une infrastructure de mise à l'échelle suffisante pour rendre les transactions bon marché.
Il a également indiqué qu'un autre point d'échec est lié aux portefeuilles de smart contracts.
Il a expliqué que le passage aux portefeuilles de smart contracts a entraîné certains défis en raison des complexités associées à l'expérience de l'utilisateur lorsqu'il prend le contrôle de plusieurs adresses à la fois.