Nik Bougalis, directeur de l'ingénierie de Ripple Labs, quitte l'entreprise après y avoir passé près de 10 ans, ce qui fait donc de lui le dernier des plus anciens cadres de l'entreprise à quitter le secteur crypto dans son ensemble.

En effet, dans un tweet du 22 octobre, ce dernier a noté que : « Mon parcours de dix ans chez Ripple a été fantastique (quoique épuisant et absorbant). J'ai pu travailler sur un projet que j'aime, pour un objectif auquel je crois. Mais ce voyage va prendre fin dans quelques semaines. »

« Tout est bien qui finit bien... »

Mon parcours de dix ans chez @Ripple a été fantastique (bien qu'épuisant et dévorant).

J'ai pu travailler sur un projet que j'aime, pour un objectif auquel je crois.

Mais ce voyage va s'achever dans quelques semaines.


- (@nbougalis) 21 octobre 2022

Fait intéressant, le développeur de Ripple a noté qu'il ne rejoindra pas un projet ou une entreprise de blockchain après ce départ.

« Pour ce qui est de la suite ? J'en parlerai le moment venu, mais je ne rejoindrai PAS un autre projet/entreprise blockchain, et je ne ferai pas non plus de NFT ni de DeFi. », a-t-il déclaré.

Bougalis est riche d'une très longue expérience en ingénierie logicielle et en matière de cryptomonnaie. Chez Ripple, il avait surtout travaillé sur des projets de code open-source pour le Ledger de paiement XRP, également connu sous le nom de XRPL.

L'un des derniers grands projets de Ripple que Bougalis a supervisé est l'amendement XLS-20 qui entraînera l'introduction des tokens non fongibles (NFT) dans le XRPL. Bien qu'il y ait eu quelques bogues initiaux qui ont dû être corrigés, la mise à niveau devrait avoir lieu au début du mois de novembre.

Le spécialiste crypto a poursuivi en affirmant que, selon lui, Ripple se débrouillera très bien sans lui.

« Sa santé et son succès à long terme ne dépendent pas d'une seule personne. Je suis convaincu qu'elle se portera très bien, grâce aux individus talentueux et passionnés qui contribuent et participent, chacun à leur manière. »

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Il convient de noter que ce mois-ci, plusieurs personnalités du secteur de la blockchain ont quitté leur entreprise, comme par exemple le directeur financier de la marketplace de NFT OpenSea, Brian Roberts, qui a révélé le 7 octobre qu'il quittait la société.

De même, le 21 octobre dernier, le cofondateur de Polkadot, Gavin Wood, a également mis fin à son mandat au sein de la société d'infrastructure de blockchain Parity Technologies, déclarant que ce n'était pas un poste où il se voyait trouver le « bonheur éternel ».

Plusieurs autres cadres de haut niveau ont également pris la même décision ces derniers mois. Il s'agit entre autres de Brett Harrison, le président de FTX US, de Jesse Powell, le PDG de Kraken, de Michael Saylor, le PDG de MicroStrategy, et de Michael Moro, le PDG de Genesis Trading.

Pour aborder un sujet beaucoup plus large, rappelons que Ripple a récemment remporté une remarquable victoire dans la longue bataille juridique qui l'oppose à la SEC (U.S Securities and Exchange Commission) à propos de violations présumées de la réglementation relative aux valeurs mobilières avec le XRP.

Le 21 octobre, l'avocat général de Ripple, Stuart Alderoty, a révélé que la firme a finalement mis la main sur des documents importants qui pourraient significativement consolider sa défense contre la SEC.

Les documents en question ont rapport avec un discours de 2018 de l'ancien directeur de division de la SEC, William Hinman, relatif au statut réglementaire de l'ether (ETH), que l'agence gouvernementale s'est longtemps battue pour garder sous le coude pendant le conflit juridique.