La Princess Charlene of Monaco Foundation SA (PCMFSA) fait partie des organisations caritatives qui ont recours aux différents outils du Web3 pour donner plus de visibilité à leurs activités. Cette expérience a justement permis à la princesse Charlene de Monaco de se rendre compte de l’étendue des avantages que procure l’utilisation de cette technologie. Elle a notamment évoqué les bienfaits du Web3, et le rôle qu’il joue dans la sensibilisation autour des initiatives caritatives, lors d’une récente interview accordée à Bitcoin News.

Le Web3 « permet de créer des actifs qui valent la peine d'être collectionnés »

Organisation luttant contre la faim des jeunes dans le monde, la PCMFSA a décidé de lever des fonds pour soutenir cette cause en mettant aux enchères des NFT. À cet effet, elle s’est notamment associée à l'artiste sud-africain Junaid Senechal-Senekal pour lancer une première collection de NFT mis en vente depuis le 1er octobre sur le site Momint.

La princesse Charlene de Monaco s’attend à ce que les ventes initiales permettent de générer 2,2 millions de dollars, tout en espérant obtenir plus sur le marché secondaire. Interrogée sur les raisons qui ont poussé la PCMFSA à recourir aux NFT, elle a affirmé que le Web3 permettait d’impliquer directement les mécènes qui soutiennent leurs actions caritatives.

« En tant que fondation, nous nous efforçons toujours de faire participer nos mécènes à l'initiative qu'ils soutiennent. Le Web3 nous permet de créer des actifs qui valent la peine d'être collectionnés, en reliant directement chaque mécène à l'initiative qu'il soutient, et à des mécènes ayant des idéaux philanthropiques similaires. Nous considérons qu'il s'agit de construire des communautés tout en améliorant les communautés. »

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La princesse Charlene a également déclaré que sa fondation acceptait les dons en cryptomonnaies afin d’étendre davantage l’accessibilité de cette dernière au Web3. La PCMFSA est notamment en partenariat avec l’exchange sud-africain Blockkoin, qui développe actuellement une page dédiée aux dons à la fondation.

Alors que les NFT sont des cibles de choix pour les pirates qui escroquent les adeptes du Web3, la princesse Charlene s’est montrée rassurante quant à leur utilisation. Elle a évoqué la possibilité de retracer toute activité suspecte dans cet espace grâce à la blockchain.

Par ailleurs, elle estime que la prolifération des cas d’utilisations légitimes, comme les initiatives caritatives, permettra aux adeptes du Web3 d’en apprendre plus sur cette technologie. « Le Web3 a besoin de plus d'offres réputées comme la nôtre, qui offrent une réelle utilité et apprennent aux utilisateurs comment fonctionne un projet légitime. », a-t-elle affirmé.