Plus de 204 millions de dollars ont été perdus dans des piratages et des escroqueries liés à la finance décentralisée (DeFi) au cours du deuxième trimestre 2023, selon un rapport publié le 27 juin par l'application de portefeuille Web3 De.Fi.
Le rapport, intitulé Q2 De.Fi Rekt Report, est partiellement basé sur les données de la "Rekt Database" de De.Fi. Plus de 208,5 millions de dollars ont été initialement perdus au cours du trimestre, mais 4,5 millions de dollars ont été récupérés grâce à des poursuites judiciaires, des accords avec des pirates informatiques et d'autres méthodes de récupération.
Selon le rapport, le nombre de piratages liés à la DeFi au deuxième trimestre a augmenté de « près de 7 fois » en glissement annuel, avec 117 incidents au cours de la période, contre seulement 17 au cours du même trimestre de 2022. Au total, plus de 665 millions de dollars ont été perdus au cours du premier semestre 2023.
Les cinq principaux piratages du deuxième trimestre ont visé Atomic Wallet, Fintoch, MEV-Boost, Bitrue et GDAC. Le piratage d'Atomic Wallet le 3 juin a coûté 35 millions de dollars, soit environ 17 % du montant total. Les utilisateurs de Fintoch ont perdu 30,6 millions de dollars à cause de l'attaque présumée, et l'attaque de MEV-Boost a été responsable de 26,1 millions de dollars de pertes. Ensemble, ces trois attaques ont entraîné plus de 45 % des pertes totales du deuxième trimestre.
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De.Fi a indiqué que la cause la plus fréquente des pertes était les « problèmes de contrôle d'accès », c'est-à-dire les cas où un pirate a obtenu le contrôle non autorisé d'un portefeuille. Ces problèmes sont à l'origine de 75,8 millions de dollars de pertes, soit un quart du total. Les exploitations de vulnérabilités constituent la deuxième cause la plus fréquente, avec un total de 55,3 millions de dollars. Au deuxième trimestre, les utilisateurs ont également perdu 47,3 millions de dollars à la suite d'escroqueries de sortie.
Les pertes dues aux piratages et aux escroqueries liés à DeFi ont en fait été moins importantes au deuxième trimestre qu'au premier, CertiK ayant signalé en avril que plus de 320 millions de dollars avaient été perdus entre janvier et mars.