Le cofondateur d'Ethereum, Vitalik Buterin, a lancé un débat sur la classification des différentes solutions de mise à l'échelle de la couche 2, affirmant que les validiums de la blockchain ne sont pas de véritables solutions de rollup.
Le 16 janvier, Buterin a approuvé un commentaire posté sur X (anciennement Twitter) par Daniel Wang, le fondateur de la solution de rollup Ethereum Taiko, qui a déclaré que si un rollup Ethereum utilise une autre blockchain pour la disponibilité des données - comme la blockchain modulaire Celestia - il s'agit alors d'un validium Ethereum.
« C'est exact », a répondu M. Buterin. « Le cœur d'un rollup est la garantie de sécurité inconditionnelle : vous pouvez sortir vos actifs même si tous les autres se liguent contre vous. »
« Vous ne pouvez pas obtenir cela si la disponibilité des données dépend d'un système externe. », a-t-il ajouté.
This is correct.
— vitalik.eth (@VitalikButerin) January 16, 2024
The core of being a rollup is the unconditional security guarantee: you can get your assets out even if everyone else colludes against you. Can't get that if DA is dependent on an external system.
But being a validium is a correct choice for many apps, and…
- vitalik.eth (@VitalikButerin) 16 janvier 2024
Un Validium est une solution de mise à l'échelle d'Ethereum qui utilise des zero-knowledge proofs pour permettre des transactions off-chain tout en s'appuyant sur le mainnet d'Ethereum pour la sécurité et la vérification.
Contrairement aux zero-knowledge rollups, qui mettent en lot les transactions sur un réseau de couche 2 et les vérifient sur une couche 1 comme Ethereum, les réseaux validium ne postent pas les données de transaction sur une L1. Au lieu de cela, les validiums affichent la preuve crypto que les transactions sont valides, une configuration qui vise à atteindre une plus grande évolutivité car les données de transaction complètes n'ont pas besoin d'être stockées on-chain.
Cependant, les validiums dépendent des opérateurs pour afficher honnêtement les preuves et peuvent avoir une disponibilité de données réduite par rapport aux rollups.
Les réseaux comme Celestia utilisent une blockchain modulaire composée de couches de disponibilité des données et de couches de validation - ces dernières utilisant des validiums pour permettre des transactions rapides et privées.
Dans un message publié le 16 janvier sur le média social décentralisé Warpcast, M. Buterin a partagé un diagramme proposant un ajustement de certaines terminologies, telles que « favorisant la sécurité » et « favorisant l'échelle » à « fort » par rapport à « léger » pour être « plus succinct ».
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Tous n'étaient pas d'accord avec les propositions de Buterin, notamment Ryan Berckmans, membre de la communauté Ethereum, qui a affirmé que les validiums sont des réseaux de couche 2.
« Une couche 2 est un réseau qui s'installe sur Ethereum. », a-t-il déclaré. « Je mourrai sur cette colline et je débattrai avec tous ceux qui insistent sur le fait que la DA [disponibilité des données] doit être sur Ethereum pour qu'il s'agisse d'une L2. »
« Il s'agit d'une nouvelle industrie, nous pouvons définir les 'L2' comme nous le voulons. », a-t-il poursuivi. « La définition la plus utile de la L2 inclut à la fois les rollups et les validiums. »
Yes, but validiums are L2s.
— Ryan Berckmans ryanb.eth (@ryanberckmans) January 16, 2024
This is a new industry, we can define "L2" to mean whatever we want.
The maximally useful definition of L2 includes both rollups and validiums.
That's why L2Beat lists validiums today.
L2 = rollup or validium https://t.co/WwtkAV2sAE
Contrairement à ce qu'affirme Ryan Berckmans, la plateforme d'analyse de l'industrie de la couche 2 L2Beat soutient que les validiums ne sont pas des L2.
« Les validiums et les optimiums ne sont pas des L2 : en ne publiant pas de données sur la L1, ils introduisent des hypothèses de confiance supplémentaires en plus de cela. »