Aux prises avec des décennies de sanctions économiques, l'Iran a passé sa première commande d'importation internationale en utilisant 10 millions de dollars de cryptomonnaie, selon un haut responsable du commerce du gouvernement.

La nouvelle selon laquelle la République islamique a passé sa première commande d'importation en utilisant les cryptomonnaies a été annoncée par le vice-ministre iranien de l'Industrie, des Mines et du Commerce Alireza Peyman-Pak dans un message Twitter mardi.

Bien que le responsable n'ait partagé aucun information sur la cryptomonnaie utilisée ou sur les marchandises importées, Peyman-Pak a déclaré que la commande de 10 millions de dollars est la première d'une série d'échanges internationaux qui seront réglés en cryptomonnaie, des plans étant déjà en place pour accélérer la tendance au cours du mois prochain , notant :

« D'ici fin septembre, les cryptomonnaies et les smart contrats seront utilisée à grande échelle dans le commerce extérieur avec les pays cibles. »

Selon Trading Economics, l'Iran était, jusqu'en février de cette année, le pays le plus sanctionné au monde. L'Iran reçoit la plupart de ses importations de Chine, des Émirats arabes unis (EAU), d'Inde et de Turquie.

Cependant, la Russie occupe désormais la première place en tant que nation la plus sanctionnée au monde après son invasion de l'Ukraine plus tôt cette année.

La nation islamique était déjà positionnée pour adopter les cryptomonnaies depuis 2017. En octobre 2020, elle a modifié la législation précédemment publiée pour permettre l'utilisation des cryptomonnaies pour le financement des importations.

En juin 2021, le ministère iranien du Commerce a délivré 30 licences d'exploitation à des spécialistes iraniens du mining pour faire le mining des cryptomonnaies, qui doivent ensuite être vendues à la banque centrale iranienne. L'Iran utilise maintenant ces coins minés pour les paiements à l'importation.

En février, l'Iran envisageait également la création d'une monnaie numérique de la banque centrale (CBDC) basée sur le protocole Hyperledger Fabric comme moyen d'améliorer son infrastructure financière existante.