Le National Securities Depository (NSDL), le dépositaire central de titres indien basé à Mumbai, a lancé une plateforme de sécurité et de surveillance des conventions basée sur la blockchain. 

La NSDL a officiellement lancé la plateforme de technologie de registre distribué (DLT) le samedi 7 mai, lors de la présentation de son 25e anniversaire, aux côtés du Securities and Exchange Board of India (SEBI). La plateforme devrait renforcer le contrôle de la sécurité et de la gouvernance sur le marché des obligations d’entreprises afin d’apporter « davantage de discipline et de transparence au marché. »

Madhabi Puri Buch, présidente de la SEBI, a souligné que la transparence de la blockchain était la principale raison de la popularité de cette technologie, mais a émis une réserve quant à sa rentabilité actuelle et a fait remarquer que la fonctionnalité d’anonymat restait très mal accueillie par les autorités indiennes :

« Il s’agit là de la principale différence entre les manifestations privées de DLT et ce que nous appelons communément les monnaies numériques des banques centrales, pour lesquelles il n’est pas envisagé d’utiliser cet aspect de la technologie, car nous ne souhaitons pas l’anonymat. »

Le réseau sera maintenu par deux nœuds, que la NSDL et la Central Depository Services Ltd. (CDSL), une division de la SEBA, contrôleront. Comme le précise Buch, d’autres entités auront la possibilité de rejoindre le réseau et d’établir leurs nœuds à l’avenir.

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La NSDL, le plus ancien dépositaire de l’Inde, contrôle 89 % du marché des titres du pays. Désormais, toutes ses données, auparavant stockées dans des bases de données centralisées, seront signées de manière cryptographique, horodatées et ajoutées au grand livre.

Le 28 avril, le ministère indien de l’électronique et des technologies de l’information a publié une directive, obligeant les bourses de cryptomonnaie, les fournisseurs de réseaux privés virtuels (VPN) et les centres de données à stocker un large éventail de données sur les utilisateurs pendant cinq ans. Dans le même temps, le volume des échanges sur les principales bourses de cryptomonnaie indiennes a diminué de 70 % à la suite de la nouvelle règle d’imposition de 30 % sur les cryptomonnaies, entrée en vigueur le 1er avril.