Malgré l’annulation de la fusion entre Gryphon Digital Mining et Sphere 3D, les deux entreprises ont toujours l’intention de mettre en place des opérations de mining de bitcoins neutres en carbone.

Dans une déclaration conjointe publiée lundi, les deux sociétés de minage de cryptomonnaies ont révélé que l’annulation de la fusion était une décision mutuelle « en raison de l’évolution des conditions du marché, du temps qui passe et des positions financières relatives des sociétés ». L’annulation n’empêchera apparemment pas l’une ou l’autre des sociétés d’aller de l’avant avec les plans de construction d’installations de mining de bitcoins (BTC) neutres en carbone.

La fusion avait été annoncée en juin dernier et aurait permis aux deux sociétés de ne faire qu’une sous le nom de Gryphon. Elle aurait également fait de Gryphon une société cotée en bourse, étant donné que la société canadienne Sphere 3D est déjà cotée sous le symbole ANY au NASDAQ.

Gryphon prétend être le premier mineur à atteindre la neutralité carbone en acquérant 500 000 crédits de compensation carbone. Ni Sphere 3D ni Gryphon n’ont répondu aux commentaires sur la manière dont ils ont atteint la neutralité carbone.

Les deux entreprises entretiennent déjà une étroite relation de travail. À ce propos, le PDG de Gryphon, Rob Chang, a déclaré qu’il se réjouissait de « la réussite mutuelle des deux entreprises. » Gryphon gère la flotte de mining de Sphere, qui compte 1 000 appareils, et Sphere prévoit d’augmenter cette flotte de 59 000 appareils d’ici juin de cette année. Gryphon contrôle 7 200 de ses propres appareils hébergés par le fournisseur d’infrastructure blockchain Core Scientific.

En juillet dernier, Gryphon a acheté 7 200 rigs de minage Antminer d’une valeur d’environ 48 millions de dollars, ce qui a permis d’augmenter son hashrate d’environ 720 petahashes par seconde (PH/s).

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L’impact environnemental du mining de bitcoins est au centre des préoccupations des régulateurs du monde entier. L’exploitation d’installations neutres en carbone pourrait contribuer à éviter certaines des critiques suscitées par le minage de bitcoins, telles que l’augmentation de la pollution sonore et les pannes du réseau énergétique.

L’État de New York, l’un des plus grands contributeurs américains en matière de taux de hachage, envisage un moratoire sur le mining afin de donner à son agence environnementale le temps d’étudier l’impact du minage sur l’environnement.