L'Université de Maastricht (UM), basée aux Pays-Bas, s'apprête à récupérer près de 500 000 € en bitcoins (BTC) après que les autorités policières aient réussi à résoudre la tristement célèbre attaque par ransomware en décembre 2019.
En 2019, un piratage par ransomware a visé ladite université et a gelé toutes ses données de recherche, ses courriels et ses ressources documentaires. Les pirates ont exigé 200 000 € en BTC et l'université a décidé de payer ledit montant, craignant de perdre des données de recherche critiques.
Le ministère public néerlandais (DDPS) a réussi à retrouver l'un des portefeuilles de cryptomonnaies associés au piratage en 2020 en Ukraine et a gelé les fonds sur le compte évalué à seulement 40 000 € à l'époque. Au cours des deux années suivantes, le DPPS a réussi à sécuriser le contenu du compte, y compris près d'un cinquième des BTC volés.
La valeur de la rançon partielle récupérée par les autorités a atteint 500 000 €, soit plus du double de la somme versée par l'université il y a deux ans et demi, grâce à l'envolée du prix de la cryptomonnaie vedette pendant le marché haussier.
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Dans sa déclaration officielle, l'université a indiqué que même si la valeur monétaire de la rançon récupérée est plus élevée, elle ne peut pas réparer les dommages causés par les pirates informatiques. Dans un article de blog officiel, l'université a déclaré :
« Le ministère public néerlandais a pu saisir des cryptomonnaies d'une valeur d'environ 500 000 € qui pourraient être mises à la disposition de l'UM. C'est encore moins que les dommages subis par l'université, mais c'est une belle somme qui pourra être utilisée pour soutenir les étudiants dans le besoin. »
Les fonds saisis se trouvent actuellement auprès du DPPS et une procédure judiciaire a été engagée pour transférer les fonds à l'université. Le conseil exécutif de l'université a décidé d'utiliser le fonds récupéré pour aider les étudiants dans le besoin.
La saisie des fonds crypto par les autorités souligne l'importance d'un système de grand livre public décentralisé et transparent comme celui utilisé par le BTC et les cryptomonnaies en général. Alors que les critiques décrivent souvent la cryptomonnaie comme un système opaque et anonyme préféré des criminels, les données de recherche indiquent que moins de 1 % des cryptomonnaies actuellement en circulation sont associées à des activités illicites.
Même les fonds crypto volés et les rançons sont souvent retrouvés et récupérés. Par exemple, les autorités américaines ont réussi à récupérer 2,3 millions de dollars en cryptomonnaies provenant de la rançon de Colonial Pipeline.