Google Cloud a lancé BigQuery en 2018 avec l'objectif d'offrir un service permettant aux entreprises de stocker de très grandes quantités de données pouvant être analysées en temps réel. Ce lancement a été accompagné d'un succès retentissant pour la société, la demande autour de BigQuery n’ayant jamais été aussi forte. Google Cloud a donc décidé d'améliorer les capacités de son offre en y intégrant 11 nouvelles blockchains.
BigQuery prend désormais en charge 17 blockchains
Google Cloud concrétise enfin l’un des principaux objectifs qu’elle s’est fixés, à savoir démocratiser les données de blockchain via BigQuery. Jeudi 21 septembre, la firme a notamment annoncé l’extension de l’offre liée à ce service.
Celui-ci prend désormais en compte les données relatives à 11 blockchains figurant, selon les parties prenantes, parmi les plus sollicitées du marché. Il s’agit notamment d’Avalanche, d’Arbitrum, de Cronos, de Fantom, de Near, d’Optimism.
Polkadot, Polygon, Tron, Polygon Mumbai et Goerli complètent cette liste. Ces dernières s’ajoutent à six autres blockchains déjà prises en compte par BigQuery depuis 2019, à savoir Bitcoin Cash, Dash, Dogecoin, Ethereum Classic, Litecoin et Zcash.
Ce développement n’intervient pas par hasard. Il répond aux sollicitations des utilisateurs souhaitant disposer d’une vue panoramique du marché crypto. « Nous faisons cela parce que les plateformes Blockchain, les sociétés d’analyse du Web 3.0, les partenaires, les développeurs et les utilisateurs nous disent qu’ils veulent une vue plus complète du paysage crypto et qu’ils veulent pouvoir interroger plus de blockchains. », a indiqué la compagnie dans un communiqué.
BigQuery élargit les possibilités pour les parties prenantes
En élargissant le total de blockchains prises en compte par BigQuery, Google Cloud permet l’obtention de réponses plus précises à des questions toujours plus complexes. Ceci, grâce à une base de données un peu plus fournie, favorisant des comparaisons beaucoup plus pertinentes.
« Le fait de disposer d’une liste plus robuste de blockchains accessibles via BigQuery et de nouveaux moyens d’accéder aux données aidera la communauté du Web 3.0 à mieux répondre à ces questions et à d’autres, sans avoir à gérer des nœuds ou à entretenir un indexeur. », précise la société dans le même communiqué.
Plus concrètement, les utilisateurs peuvent par exemple « interroger l’historique complet des transactions on/off-chain ». Ceci, afin de « comprendre le flux d’actifs d’un portefeuille à l’autre, les actifs les plus populaires et comment les utilisateurs interagissent avec les smart contracts ».
Ces avancées sont complétées par des améliorations apportées « aux jeux de données existants dans le programme ». Un développement, qui confirme quelque peu le dynamisme de l’industrie crypto, malgré son essoufflement apparent.