La Commodity Futures Trading Commission (CFTC) des États-Unis a autorisé la négociation de produits crypto au comptant sur des plateformes de contrats à terme régulées au niveau fédéral.
Dans un communiqué publié jeudi, Caroline Pham a indiqué que cette initiative répondait aux orientations politiques du président américain Donald Trump. Elle précise également que cette approbation fait suite aux recommandations du President’s Working Group on Digital Asset Markets, à des échanges avec la SEC et aux travaux de l’initiative « Crypto Sprint » de la CFTC.
« Pour la première fois, le trading crypto au comptant pourra se faire sur des plateformes enregistrées auprès de la CFTC, considérées comme le standard de référence depuis près d’un siècle, avec les protections clients et l’intégrité de marché que les Américains sont en droit d’attendre », a déclaré Pham.
Pham, devenue présidente par intérim de la CFTC en janvier lors de l’entrée en fonction de Trump, devrait démissionner une fois son successeur confirmé par le Sénat. La nomination de Michael Selig, un responsable de la SEC choisi par Trump pour diriger la CFTC, devrait bientôt être soumise au vote du Sénat après son passage en commission.
Parmi les premières plateformes de dérivés prêtes à lancer ces produits figure Bitnomial, dont le lancement est prévu pour la semaine prochaine. L’exchange dispose d’une autorisation de la CFTC en tant que Designated Contract Market, une accréditation également obtenue par Coinbase en 2020.
En attente d’un cadre de marché et d’une nouvelle direction à la CFTC
En plus de la nomination de Selig, toujours en cours d’examen au Sénat, la CFTC compte quatre sièges vacants au sein de son équipe dirigeante. À ce jour, Trump n’a proposé aucun candidat pour combler ces postes.
Par ailleurs, les sénateurs devraient prochainement avancer sur un projet de loi structurant le marché des actifs numériques. Ce texte vise à clarifier les rôles respectifs de la CFTC et de la SEC dans la supervision des cryptomonnaies. Les versions de travail actuellement discutées prévoient d’accorder davantage d’autorité à la CFTC pour encadrer les actifs numériques.