Robert F. Kennedy Jr. sera le premier candidat à la présidence de l'histoire des États-Unis à accepter des dons de campagne en bitcoins, a-t-il annoncé lors de sa première apparition en tant que candidat à la présidence à la conférence Bitcoin 2023. Il a fait l'éloge de la cryptomonnaie en tant que « symbole de la démocratie et de la liberté » lors de l'événement.
« Aujourd'hui, nous montrons au monde la puissance, la durabilité et la flexibilité du bitcoin. [Presque tout le monde dans cette salle est conscient du lien entre le bitcoin, la démocratie et la liberté. [...] Ils sont passionnés par la représentation profonde d'un besoin profond que nous avons pour la liberté et la démocratie et par la promesse que cette innovation a de garantir ces vertus. »
Le candidat - qui défie le président Joe Biden - a partagé ses opinions libertaires sur les cryptomonnaies sur Twitter. Dans un message publié le 3 mai, RFK Jr. a déclaré que « les technologies crypto sont un moteur d'innovation majeur », ajoutant que les États-Unis entravent l'industrie et poussent « l'innovation ailleurs ».
Kennedy Jr. est le neveu du 35e président des États-Unis, John F. Kennedy.
En participant à l'événement Bitcoin, RFK Jr. ne vise pas seulement les électeurs, mais aussi une source potentielle de millions de dollars de dons. Lors des élections de mi-mandat de l'année dernière, Sam Bankman-Fried, ancien PDG de l'exchange crypto FTX, aujourd'hui en faillite, a fait don de 40 millions de dollars pour soutenir les candidats. L'exchange de cryptomonnaies Coinbase a également exercé un lobbying actif en faveur d'une législation réglementant l'espace de cryptomonnaies dans le pays.
L'engagement accru de RFK Jr. envers les cryptomonnaies coïncide avec un environnement réglementaire strict aux États-Unis, répandant l'incertitude parmi les acteurs et nuisant à une industrie déjà malmenée.
« Tout comme un écosystème doté d'une grande biodiversité est un écosystème résilient, notre économie sera plus résiliente si elle dispose d'un écosystème diversifié de monnaies, et non pas d'une seule monnaie contrôlée de manière centralisée. Nous voyons aujourd'hui à quel point notre système trop centralisé est fragile. »