La société américaine de gestion d’actifs BlackRock a demandé l’autorisation de coter et de négocier des parts d’un véhicule d’investissement lié à l’Ether staké, après avoir lancé d’autres produits liés aux cryptos.
Dans un dépôt effectué vendredi auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis, BlackRock a soumis un formulaire d’enregistrement Form S-1 pour son ETF nommé iShares Staked Ethereum Trust. Cette démarche s’inscrit dans le processus de la SEC pour autoriser la cotation de véhicules d’investissement comme les ETF, mais ne garantit pas une approbation.
Les parts de ce fonds Ether staké (ETH), que BlackRock prévoit de coter et de négocier sur le Nasdaq sous le ticker ETHB, pourraient figurer parmi les premières offres liées à des cryptos « stakées ». Grayscale Investments a ajouté une fonctionnalité de staking à ses trusts ETH spot et mini ETH déjà approuvés en octobre.
Le régulateur n’a donné son feu vert qu’à peu de fonds de staking crypto depuis l’approbation initiale des ETF Ethereum au comptant en mai 2024. Cependant, Canary Capital a effectué un dépôt similaire auprès de la SEC en juillet pour un produit lié à de l’Injective (INJ) staké, et Grayscale ainsi que Bitwise ont lancé des produits de staking distincts liés à Solana (SOL) en octobre.
BlackRock gère le plus grand fonds négocié en bourse (ETF) au comptant sur le bitcoin (BTC), l'iShares Bitcoin Trust ETF, coté sous le symbole IBIT.
Le PDG de BlackRock a-t-il adouci sa position sur la crypto ?
Larry Fink, qui a cofondé BlackRock en 1988, déclarait avant le bull run de bitcoin en 2017 que l’actif crypto « montre à quel point il existe une forte demande pour le blanchiment d’argent dans le monde ».
Au fil des années, alors que le marché américain des actifs numériques a gagné en volume et en usage, le PDG s’est montré plus optimiste sur les investissements crypto. Il a notamment soutenu le lancement par BlackRock d’un ETF Bitcoin au comptant et d’autres produits.
Lors du DealBook Summit du New York Times la semaine dernière, Fink a déclaré avoir connu un « grand changement » dans son opinion sur la crypto, tout en qualifiant toujours le BTC « d’actif de la peur ».