Le bitcoin (BTC) est revenu sur une résistance intrajournalière le 30 septembre, alors que l'analyse prédisait que les 20 000 $ pourraient être franchis avant une nouvelle descente.
L'heure de la rupture pour les 20 000 $
Les données de Cointelegraph Markets Pro et de TradingView ont suivi la paire BTC/USD, alors qu'il tournait autour de 19 600 $ au moment de la rédaction de cet article.
La paire avait connu un comportement plus volatile la veille, perdant brièvement le niveau de 19 000 $ avant que le soutien de l'offre ne fasse remonter le marché.
La journée s'annonçait importante pour les haussiers, avec la clôture mensuelle combinée aux données de l'indice européen des prix à la consommation (IPC).
Les événements géopolitiques impliquant l'annexion officielle par la Russie du territoire ukrainien, et les implications associées étaient également dans le radar des traders. Le président russe Vladimir Poutine devait prendre la parole lors d'une cérémonie au cours de laquelle il ratifierait officiellement l'adhésion de quatre régions ukrainiennes à la Russie.
« C'est aujourd'hui le jour ! », a déclaré Il Capo of Crypto, faisant référence au prochain resserrement à la hausse du bitcoin, qui devrait se transformer en pertes par la suite.
Il a poursuivi en disant que le cours prendrait probablement la forme d'une « montée vers 20 000 à 20 500 $ avant le discours de Poutine. Après quoi, il y aura une grosse chute ».
Dans une prise potentiellement plus optimiste, le groupe d'analystes de marché IncomeSharks a fait valoir que les baissiers étaient récemment devenus moins confiants dans la vente à découvert du BTC.
« La pression de vente du bitcoin a beaucoup ralenti. », a-t-il déclaré aux adeptes de Twitter le 29 septembre.
« C'est étonnant de voir à quelle vitesse nous pouvons voir des mouvements à la hausse maintenant. Avant, nous avions l'impression d'être lestés. Maintenant, c'est comme si le vent soufflait et que ça bouge. Les baissiers semblent un peu plus prudents à la vente à découvert, ce qui constitue un changement par rapport à l'euphorie qu'ils connaissaient. »
Pendant ce temps, IncomeSharks a noté que les contrats à terme sur les actions américaines rassemblaient un élan haussier, permettant un soulagement des prix sur les marchés crypto corrélés.
« Les contrats à terme du SPX poussent à la hausse. Les marchés ont fait volte-face presque tous les autres jours cette semaine. Les haussiers tiennent le support avec force. », résume le communiqué.
Journée sombre pour les données économiques européennes
En Europe, le tableau était moins séduisant, car les données relatives à l'IPC des États membres de la zone euro ont donné lieu à des lectures désastreuses.
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L'IPC de l'Allemagne a atteint le niveau le plus élevé jamais enregistré, à savoir 10 %, atteignant ainsi deux chiffres pour la première fois depuis la Seconde Guerre mondiale, a noté Holger Zschaepitz, commentateur des marchés.
Les données de l'inflation combinée de la zone euro pour le mois de septembre devaient être publiées dans la journée, mais étaient toujours attendues au moment de la rédaction de cet article.
Ces chiffres viendront couronner une semaine tumultueuse pour l'Europe, qui a vu la Banque d'Angleterre revenir à l'assouplissement quantitatif (QE) en achetant des obligations pour éviter un effondrement au Royaume-Uni.
Pour les bitcoiners qui ont réagi, ce n'était qu'une question de temps avant que d'autres banques centrales ne suivent le mouvement.
« Un virus commence dans un hôte et se déplace rapidement vers le suivant. », écrivait à l'époque Arthur Hayes, ex-PDG de la plateforme de négociation de produits dérivés BitMEX.
« L'YCC arrive dans un pub local près de chez vous. Tous les banquiers centraux pensent et agissent de la même manière. Si cela se passe au Royaume-Uni, votre république bananière est la prochaine. Le $BTC est le remède de Lord Satoshi. »
Hayes a fait référence au contrôle de la courbe des taux, ou YCC, outil politique utilisé par les banques centrales, quelque chose qui, selon lui, deviendra également inévitable à l'avenir.
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