Une augmentation de la difficulté de miner

Le 18 août 2022, la difficulté minière du bitcoin a de nouveau augmenté après la hausse de 1,74 % enregistrée il y a deux semaines, le 4 août. À la hauteur de bloc 749 952 à 7 h 07 (HNE), la difficulté de minage du réseau a augmenté de 0,63 %, passant de 28,17 trillions à 28,35 trillions jeudi matin.

La difficulté d'extraction du bitcoin s'ajuste automatiquement toutes les deux semaines pour maintenir le temps nécessaire à l'extraction d'un nouveau bloc à environ 10 minutes. Plus la puissance de calcul est connectée au réseau, plus la difficulté s'ajuste, et plus la puissance de calcul est retirée du réseau - comme cela s'est produit récemment - plus la difficulté s'ajuste.

Une des raisons pour cette augmentation est due au fait que presque tous les mineurs de bitcoin présent en Chine À la fin du printemps 2021 ont dû quitter le pays suite à l’interdiction du minage de cryptomonnaie. Même si la Chine reste le deuxième centre de minage de bitcoin au monde. Une partie est allé au Kazakhstan et une grande partie est allé au Texas. Le Texas offrait une réglementation très favorable avec un élu particulièrement pro-bitcoin, un réseau électrique unique et des prix de l'énergie attractifs – ce sont des composantes vitales pour une compagnie de minage de bitcoin.

La situation au Texas est devenue particulièrement compliqué cet été. En effet, Le réseau énergétique unique est sujet à des pannes de courant. Les températures particulièrement chaudes forcent les mineurs de bitcoin à investir dans des systèmes de refroidissement encore plus couteux, en plus de tout cela les mineurs de cryptomonnaies sont confrontés à des difficultés financières dues à la baisse des prix du bitcoin. La société de minage Core Scientific à mettre complètement hors tension les opérations de son centre de données au Texas à plusieurs reprises en juillet pour soutenir l'opérateur du réseau électrique de l'État texan.

L’offre de minage s’étends et des pays profitent de leurs avantages stratégiques

Dans une récente étude de 911metallugirst, on découvre que le prix pour miner un bitcoin varie énormément entre les pays. On estime qu'il faut 1 449 kilowattheures (kWh) d'énergie pour extraire un seul bitcoin. C'est la même quantité d'énergie qu'un ménage américain moyen consomme en 13 ans environ.

Le pays le plus cher pour miner un Bitcoin est le Venezuela, pour $246,530.74, et le pays le moins cher est le Kuwait pour 1 393,95 dollars pour extraire un seul bitcoin, ce qui signifie que les mineurs pourraient gagner 19 469,74 dollars de bénéfices.

Cette différence de prix pousse des compagnies et des investisseurs a se tourner vers ce que l’on appelle le « cloud mining ». Le cloud mining est un moyen alternatif d'investir dans les cryptomonnaies et d'obtenir un revenu passif constant sans utiliser directement des équipements ou du matériel de minage.

L’un des leaders dans ce domaine est ECOS, la compagnie basée en Arménie prend en charge le minage de Bitcoin de façon traditionnelle avec son infrastructure sur place, et offre différents contrats de cloud mining, allant de 24 à 50 mois. En plus de bénéficier d’une électricité peu chère, la température optimale de cette région permet d'éliminer les problèmes de surchauffe sans dépenses supplémentaires - la température annuelle moyenne à Hrazdan en Arménie est de 4,8°C. lya Goldberg, directeur associé chez ECOS: 

"Nous avons parcouru un long chemin depuis la légalisation de l'exploitation minière en Arménie jusqu'au lancement de notre propre infrastructure énergétique, prête à être mise à l'échelle. Nous voulons offrir à nos partenaires la simplicité dans tous les domaines : du lancement de votre activité minière dans notre centre de données au suivi quotidien des résultats dans l'application sans quitter votre domicile".

Le minage de Bitcoin reste une activité très compliquée et qui subit des difficultés climatiques, géopolitique et énergétiques. Les compagnies de minage se tournent vers des solutions innovantes afin de garder leurs activités et cherchent les nouvelles zones d’accueil.